Invisible Ties
« Sorties de l’espace d’exposition classique et de son cocon de conservation, les œuvres sont exposées à la toute-puissance de la terre-mère ; les pluies de terre qui recouvrent l’île tous les printemps, ses insectes, sa lune et son soleil s’invitent dans la danse de ce projet en perpétuelle évolution. Nouées, peintes, brodées d’yeux et de grelots, marouflées de différents métaux, les œuvres s’oxydent et se patinent au fil du temps et des assauts des intempéries. Seul l’éclat des ors et des miroirs, scintillant sous les rayons des corps célestes, semblent échapper à la loi de l’impermanence. Au fur et à mesure, de nouveaux éléments s’ajoutent à l’installation, tels un lichen, poursuivant le dialogue avec la forêt.
Le dernier élément en date (2024) est un grand utérus qui orne le bassin central, et célèbre la puissance féminine autant qu’il met l’accent sur le lien entre la nature et les femmes, toutes deux victimes du même système de domination. »
Coven* : Domicile de PH à Ibiza.
« Removed from the classic exhibition space and its cocoon of preservation, the works are exposed to the omnipotence of Mother Earth; the rains of earth that cover the island every spring, its insects, its moon and its sun, are invited into the dance of this project in perpetual evolution. Knotted, painted, embroidered with eyes and bells, marouflaged with different metals, the works oxidize and acquire a patina over time and the assaults of the elements. Only the brilliance of gold and mirrors, sparkling under the rays of celestial bodies, seem to escape the law of impermanence. As time goes by, new elements are added to the installation, such as a lichen, continuing the dialogue with the forest.
The latest element (2024) is a large uterus that adorns the central basin, and celebrates feminine power as much as it emphasizes the link between nature and women, both victims of the same system of domination. »
Coven*: PH’s home in Ibiza.